Les visites sont exclusivement guidées, on ne se balade pas comme on veut d’une cellule à une autre sans y avoir été invité. Ca vaut mille fois le détour, des histoires bien glauques pour un lieu mythique à l’architecture qui ferait pleurer d’admiration tout architecte digne de ce nom. Ici on y enfermait des enfants pour un morceau de pain volé ou des femmes aux moeurs « douteuses » sans passer par la case justice. On y (re)découvre le crétinisme humain à son apogée et la créativité des plus sadiques.
Tips: book on line car il y a foule!
Moment de détente et de culture irlandaise: comment se fabrique et se déguste le whiskEy? Il y a un « e » pour marquer son identité irlandaise et surtout se démarquer de ces copieurs d’Écossais (objectivité totale du guide, vois-tu). 3 ans de maturation et 1 jours sont requis dans cette distillerie où l’on utilise des fûts de vin français (cocorico) et donner un goût si particulier au breuvage. Yummy !
Cet endroit n’est pas sans rappeler les campus typiques d’Oxford. Je recommande de prendre le ticket visiteurs grâce auquel l’un des étudiants de l’université vous fait une visite riche en anecdotes tant sur le système élitiste de cette institution que sur les quelques cerveaux passés par là (des prix Nobel en gros). Surtout, il donne accès à l’une des sept merveilles de mon monde, la Old Library. La fameuse harpe irlandaise (=logo Guiness pour le petit peuple) y est exposée mais c’est anecdotique. Ce lieu renferme plus de 4 millions d’ouvrages. J’ai fait la queue sous une pluie torrentielle irlandaise sans regret. Une de ses pluies qui détruit le plus vaillant des parapluies. Yes, it is worth it.
Et la gastronomie dans tout ça? Un article « Tips in Town » sans parler nourriture, ce n’est pas possible. J’avoue que Dublin ne m’a pas transcendé l’estomac et les papilles. J’ai quand même apprécié de manger une « pie à la sauce Guinness » ici, mais sans plus. Par contre, un stop dans cette pizzeria avant d’entamer dignement la tournée des pub, au nom de la culture évidemment, s’impose.
Pour continuer la nuit je ne saurais te conseiller des pub en particulier, il y en a partout, tout le temps et de qualité. On respecte la bière comme les Français le font avec le fromage: du choix encore du choix. L’accueil chaleureux en plus à Dublin. Et pour ceux qui n’aiment pas la bière, un petit cocktail dispo partout : Ginger beer/irish whiskey.
Décrassage matinal au programme, on s’aventure dans les montagnes munis de son K-way. Car oui, j’y suis allée sereine « ce n’est pas une petite marche qui va m’achever! ». Et c’est avec cette même sérénité que j’ai choisi le parcours de 4h. J’avais omis qu’on ne marche pas en ville comme en montagne, citadine non avertie que je suis! Paysage à couper littéralement le souffle à la clef.
Je finis cet article sur une note superficielle tout de même, car il en faut pour tous les goûts. Attention, bonne adresse, bon plan: dans ce repère du vintage les pièces sont de bonnes qualité, en état de conservation presque optimale ce qui implique des prix plus élevés que la frip traditionnelle. Cependant, bonne surprise à l’étage, des prix réduits et des pièces wtf comme une combi de mécano (que j’ai achetée oui.) A découvrir dans le quartier, un marché couvert et des pub et des pub encore et toujours.
Pour le dernier jour, sable fin et air pur au programme avec pour bande son le cri des mouettes et le chant des vagues. Deux destinations à découvrir dans cet ordre et de préférence véhiculé :
- Une marche salutaire le long de la plage de Portmarnock Beach
- Une escale à Howth, village de pêcheurs où l’on y trouve pléthore de restaurants avec Fish & Chips comme spécialité locale.
Super scandanavian seasoned traveler
2017-11-12 at 17 h 18 minGlad you enjoyed your stay! I understood every word even though I don’t speak French.